Anthony Partridge (chant, guitare) né le 11 novembre 1953 à La Valette, Malte.
Colin Moulding (basse) né le 17 août 1955 à Swindon, Grande Bretagne.
Terry Chambers (batterie) né le 18 juillet 1955 à Swindon, Grande Bretagne.
Dave Gregory (guitare) né le 21 septembre 1952 à Swindon, Grande Bretagne.
Formé à Swindon en Grande Bretagne à la charnière des années 70 et 80 en plein mouvement punk, XTC a profité de ce contexte favorable pour signer un contrat avec Virgin Records, le jeune label de Richard Branson.
Le noyau dur du groupe est déjà stabilisé depuis plusieurs années autour d'Andy Partridge. Fan des Beatles et des Monkees dans les années 60, Partridge apprend seul la guitare et écrit à 15 ans sa première chanson : Please Help Me.
Le caractère extraverti du chanteur/guitariste en fait un leader naturel, d'autant qu'il amène la majorité des idées et des compositions.
Colin Moulding, bassiste instinctif, compositeur débutant mais déjà père de famille, et le batteur Terry Chambers forment la section rythmique. Partridge et Moulding se sont rencontrés pour la première fois au début des années 1970 et ont ensuite formé un groupe de Glam Rock Chambers.
Après plusieurs changements de noms, le trio fini, en 1975, par être connu sous le nom de XTC. Ce nom viendrait d'une exclamation du comique américain Jimmy Durante "That's it ! I'm in ecstasy !"
Le clavier Barry Andrews est venu compléter l'effectif dans la dernière ligne droite. Avant de partir former son propre groupe, Shriekback, il aura le temps de marquer les deux premiers albums d'XTC grâce à son jeu déroutant, syncopé et inventif.
La musique des XTC est un savant mélange de Pop et de New Wave, et le groupe refuse de jouer du Punk Rock conventionnel, préférant plutôt piocher dans les influences du Ska, de la Pop des années 1960, de la musique Dub. Leur premier album en 1978 White Music en est la meilleure preuve.
Après le départ de Barry Andrews le son de XTC prend de l'ampleur grâce à deux nouveaux venus, en 1979, Dave Gregory, vient renforcer les guitares.
De l’album Drums and Wires, est extrait le disque du succès Making Plans For Nigel véritable tremplin pour les albums suivants Black Sea en 1980 et English Settlement 2 ans plus tard.
Steve Lillywhite est lui chargé par Virgin de faire oublier la production pointilleuse de John Leckie.
Celui qui gagnera bientôt une renommée mondiale en produisant U2 ou Simple Minds va donc s'employer à mettre en avant la puissance rythmique de Terry Chambers.
Malgré tout cela, XTC donne son dernier vrai concert à Lyon, le 17 mars 1982. Le lendemain un Andy pris de malaises quitte la scène du Palace avant la fin de la première chanson.
Après l'incident du Palace le groupe abandonne la scène définitivement, une décision qui n'arrange pas ses rapports avec son label Virgin Records. En Angleterre tout le monde (presse, label, public) est alors persuadé que XTC est condamné.
Dégagé de toute obligation scénique et véritables touche à tout, Andy Partridge prend parfois le temps de mener à bien un projet annexe. Ainsi en 85 il maquille XTC en "Dukes Of Stratosphear" et enregistre, avec Ian Gregory comme batteur, un étrange mini-album.
Entre 1979 et 1992, XTC a eu un total de 10 albums et 6 singles qui ont atteint le top 40 britannique.
En Décembre 1998 paraît Transistor Blast, un coffret de 4 disques agrémentés d'extraits live de la période 78-79 avec Barry Andrews.
En 1999 Apple Venus volume 1 produit par Haydn Bendall a marquer le retour de XTC en disques.
Tout l'itinéraire de XTC est retracé sur ce coffret de quatre CD. Des débuts avec l'album White Music en 1978 à Nonsuch en 1992.
Ce show était un programme assez tard dans la soirée à la télévision, vers la fin des 70's début des 80's où étaient fréquemment invité des groupes de punk et de new wave.
Ainsi on retrouve quelque légende sur le plateau comme the Plasmatics, Iggy Pop, the Ramones, Elvis Costello...
Première biographie française du groupe, ce livre retrace chronoliquement l'histoire de XTC.
Discographie complète.