Marco Prince, chant, né le 10 octobre 1963 à Paris.
Niktus (Nicolas Baby Fourcade), basse.
Yarol (Stanislas) Poupaud, guitare, né le 23 décembre 1968 à Neuilly-sur-Seine.
Philippe Herpin (saxophone)
Krichou (Christian Montieux), batterie, né le 9 septembre 1964 à Paris.
Félix (Philippe Niel), clavier.
Originaire du Bénin, et appartenant à la communauté togolaise du Bénin, la famille de Marco Prince émigre à Paris pour fuir le harcèlement politique.
Marco Prince naît à Paris, six mois avant que ses parents ne repartent en Afrique. Ils reviendront sept ans plus tard pour soigne sa sœur gravement malade.
Nicolas Baby prend des cours de comédie à Nanterre, mais il est aussi bassiste dans le groupe de punk hardcore Cosmic Wurst.
Marco et Nicolas se rencontrent à la fin des années 1980, alors qu'ils sont tous deux étudiants à Paris. Alors qu'ils jouent ensemble en banlieue parisienne de la musique funk et rock, ils sont rejoints par Yarol Poupaud, ami d'enfance de Nicolas Baby, et forment FFF (Fédération Française de Fonck) un groupe de rock fusion qui commence à se produire dans des clubs parisiens.
Grossi de Krichou Monthieux à la batterie, Philippe "Félix" Niel aux claviers et Philippe Herpin (dit Pinpin) au saxophone, ils partent pour le festival des Transmusicales à Rennes, s'y font remarquer et signent dans la foulée chez Epic, filiale de Sony Music.
En 1991, Blast Culture, leur premier album est un succès commercial et critique. Il leur permet de se faire connaître du grand public.
Produit par Bill Laswell (collaborations avec Mick Harris, Brian Eno, Public Image Limited, Buckethead, David Byrne…) le disque est enregistré à New-York.
En mélangeant les genres, combinant funk, rock, et même punk, FFF crée un son original. Le clip du titre Marco est réalisé par Spike Lee.
FFF part sur la route, y rencontre un gros succès, le groupe dégageant sur scène une énergie débordante.
Ils fondent Salam Aleikum Amusements, leur propre société de management et d'édition musicale, et installent leur studio d'enregistrement dans les locaux de la société à Barbès, à Paris.
En 1993, sort un deuxième album, Free for Fever, enregistré en Angleterre. Cet album, plus abouti, est porté par des titres comme New Funk Generation et Mama Fonck. Le groupe attire un plus large public, notamment un intérêt à l'international qui va réellement exploser en 1996 avec la sortie de l'album éponyme FFF.
Soutenu par des hits comme Barbès et Le Pire et le Meilleur, l'album est un succès commercial et artistique et est certainement le meilleurs album du groupe.
FFF remporte la victoire de la musique du meilleur concert pour son concert à l'Olympia en 1997.
Félix quitte le groupe, rejoint les Rita Mitsouko et est remplacé par Hervé Bouffartigues.
En 1997 toujours, l'album live enregistré aux Eurockéennes de Belfort, Vivants, est dans les bacs.
Après la sortie de leur quatrième album sorti chez V2 music, Vierge, en mars 2000, le groupe décide de se séparer.
Les membres vont se consacrer à des projets personnels chacun de leur côté. Marco Prince se lance dans la production musicale et le cinéma. Yarol Poupaud jouera pour de nombreux artistes comme Niagara, Johnny Hallyday, Adanowsky, Babaz, et en produira nombre d'autres (Daran, Ultra Orange…)
A partir de 2007, FFF se produira sporadiquement sur scène lors de festival devant toujours autant de fans nostalgiques. On les verra notamment en juillet 2007, à Solidays, et octobre 2013 au profit du Secours Populaire au Bus Palladium.
En 2014, FFF est en première partie de Shaka Ponk au POPB à Paris.
En juin 2017, FFF sort, Monkee, un single annoncé comme le premier extrait d'un futur album.
23 ans après la sorti de leur dernier opus, FFF sort en novembre 2023 I Scream, leur cinquième album.
Yarol Poupaud se rappelle, ses disques, ses photos, ses guitares avec lui, quatre décennies de passion pour la scène et le son. De la découverte précoce d'Elvis Presley à la sortie, à cinquante ans, d'un premier album solo, Yarol, en passant par FFF, MUD, les baby rockers, Black Minou et les années Johnny Hallyday, sa trajectoire aura bel et bien épousé celle de la musique.
Les souvenirs de Yarol s'égrènent en séquences qui nous embarquent de Paris à New York, Kinshasa ou Kingston, des caves de Pigalle au Stade de France, d'une rencontre avec Joe Strummer à une anecdote avec Chuck Berry