1/ Spirits in the Material World (Sting) - 2:59
2/ Every Little Thing She Does Is Magic (Sting) - 4:22
3/ Invisible Sun (Sting) - 3:44
4/ Hungry for You (Sting) - 2:53
5/ Demolition Man (Sting) - 5:57
6/ Too Much Information (Sting) - 3:43
7/ Rehumanize Yourself (Copeland/Sting) - 3:10
8/ One Wolrd (Not Three) (Sting) - 4:47
9/ Omegaman (Summers) - 2:48
10/ Secret Journey (Sting) - 3:34
11/ Darkness (Copeland) - 3:14
Produit par Hugh Padgham
Sting : basse, chant
Stewart Copeland : batterie, chant
Andy Summers : guitare, chant
Au début des années 80 la montre à Quartz (à cristaux liquides) est très en vogue. Des cristaux liquides qui finissaient immanquablement par se détraquer et affichaient des chiffres de manière incompréhensible.
C'est ce qui semble se passer sur la pochette du 4éme album de The Police, Ghost in the Machine.
Le trio n'a pas réussi à se mettre d'accord sur le choix d'une photo pour la pochette, et se sont accordés sur ce graphisme inspiré de cristaux liquides qui représente les têtes des trois membres du groupe chacun avec un style de cheveux distinct (de gauche à droite, Andy Summers, Sting et Stewart Copeland.
On doit cette pochette à Mick Haggerty qui a aussi à son actif les pochettes de Breakfast In America de Supertramp, Tonight de David Bowie, Jerry Lee Lewis (album éponyme de 1979), Orchestral Manoeuvre in The Dark l'album The Pacific Age, le single Alive & Kicking de Simple Minds... et beaucoup d'autres artistes comme Public Image Ltd, Les Go-Go's, Keith Richards, Pointer Sisters...
L'essai d'Arthur Koestler, "The Ghost in the Machine" (1967), qui donne son titre à l'album n'est pas étranger au choix de ce traitement numérique des portraits.
Les 3 visuels sont reproduits sur chaque face du vinyl, et, comme des fantômes, les visages du trio apparaissent sur la pochette intérieure de l'album.