Biographie de Screamin' Jay Hawkins (Jalacy Hawkins)

Biographie

Screamin' Jay Hawkins (Jalacy Hawkins) né le 18 juillet 1929 à Cleveland dans l'Ohio (États-Unis), mort le 12 février 2000 à Neuilly-sur-Seine.

C'est juste après la rencontre avec le blues man Wynonie Harris à New York que Screamin' Jay Hawkins sort sa chanson la plus célèbre I put a spell on you (je te jette un sort).

C'était en 1956 et la chanson, qu'il disait avoir composée dans un moment de beuverie à Atlantic City, parce que sa petite amie l'avait quitté, fit aussitôt le tour du monde. Elle lui valu l'admiration éperdue d'Elvis Presley, mais aussi de Boris Vian, Serge Gainsbourg et de millions de fans. Cette chanson, son "jack-pot", à été énormément reprise en outre par Nina Simone, Alan Price Set, Creedance Clearwater Revival, Bryan Ferry, David Bowie et les Who.

De son vrai nom Jalacy Hawkins, Screamin' est né le 18 juillet 1929 à Cleveland, dans l'Ohio, et a été abandonné par sa mère alors qu'il n'avait que dix-huit mois et fut recueilli par des Indiens.

Screamin' Jay Hawkins a délaissé très tôt ses études pour entrer à 16 ans chez les G.I.s, et c'est au cours d'une permission, en 1950, qu'il entre dans le show business en se faisant engager comme garde du corps du chanteur Tiny Grimes.

Il trouve ensuite un engagement de chanteur de blues à Philadelphie avec Len Holt, puis rencontre Fats Domino dont il fait l'ouverture et la fermeture du show. Très vite, il quitte le pianiste, exaspéré par son ostentation et sa propension à annoncer le prix de ses bagues et de ses chaussures.

Outre son tube I put a spell on you, il fait sensation -et révulsion- avec Constipation Blues, chanson qui narre les souffrance d'un constipé, qu'il accompagne d'un bruitage ad hoc, ce qui ne lui vaut pas que des applaudissements.

Ses délires scéniques ou il apparaissait habillé en rouge de la tête au pied, ou couvert d'un poncho, un os dans le nez et agitant "Henry", son totem vaudou à plumes et tête de mort, font néanmoins des émules, comme le montreront à sa suite les Alice Cooper, Rod Steward, les frères Jackson ou même Chuck Berry.

Ce baryton, champion de la gymnastique vocale et des éructations, se sent à l'âge de 60 ans l'âme d'un adolescent et se produit de Hawai au Japon (où il chante en japonais) en passant par l'Europe où il chante à l'Olympia à Paris.

A la fin des années 80, le "shouter" s'impose avec une deuxième carrière, celle d'acteur, notamment sous la direction de Jim Jarmush.

Il tourne dans "Mystery Train" en 1989, ce qui lui vaut un accueil enthousiaste de la part du public, mais aussi du Theater Arts Committee créé par Robert Redford, qui lui attribue le "meilleur second rôle". Par la suite, il jouera dans "Rage in Harlem", "Stranger than Paradise", "Joey" et "To Moon Junction".

Screamin' Jay Hawkins, surnommé le "sorcier du Rythm' and blues" est décédé samedi 12 février à Paris, à l'âge de 70 ans, des suites d'une occlusion intestinale, dans un hôpital de la banlieue parisienne.

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détail de l'album

Live at the Olympia, Paris 1998

Enregistré à l'Olympia à Paris en mai 1998

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I Put On Spell On Me

Screamin 'Jay Hawkins a exercé une grande influence sur de nombreux musiciens et ses interprétations étaient si provocantes dans leur originalité qu'elles pouvaient encore aujourd'hui être considérées comme "révolutionnaires".
Screamin 'Jay Hawkins a rencontré Nicholas Triandafyllidis et lui a demandé de réaliser un documentaire sur sa vie dans et hors de l'industrie de la musique.
Screamin 'Jay est venu en Grèce et il a donné ses derniers concerts à Thessalonique et à Athènes, avant sa mort subite à Paris en 2000. Après avoir laissé un héritage de sessions confidentielles et d'images de ses derniers spectacles, Triandafllidis a complété le film avec l'aide des amis de Jay: Jim Jarmusch (directeur de Ghost Dog), Bo Diddley, Eric Burdon (The Animals), Rudi Protrudi, Diamanda Galas, Arthur Brown (The Crazy World of Arthur Brown), Andre Williams et d'autres...

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Screamin' Jay Hawkins' All-Time Greatest Hits: A Novel by Mark Binelli

Au magazine "Rolling Stone", Binelli a présenté certains des plus grands musiciens de notre époque, et ce roman joue habilement avec une focalisation démesurée sur "l'authenticité" dans une telle quantité d'écriture musicale sur les Afro-Américains. Tout un roman construit autour d'un musicien aussi délibérément inauthentique que Screamin 'Jay Hawkins devient ainsi une sorte d'acte subversif, à la fois extrêmement drôle et étonnamment émouvant.

Livre en anglais.

He came on stage in a coffin, carried by pallbearers, drunk enough to climb into his casket every night. Onstage he wore a cape, clamped a bone to his nose, and carried a staff topped with a human skull. Offstage, he insisted he'd been raised by a tribe of Blackfoot Indians, that he'd joined the army at fourteen, that he'd defeated the middleweight boxing champion of Alaska, that he'd fathered seventy-five illegitimate children.

The R&B wildman Screamin' Jay Hawkins only had a single hit, the classic "I Put a Spell On You," and was often written off as a clownish novelty act -- or worse, an offense to his race -- but his myth-making was legendary. In his second novel, Mark Binelli embraces the man and the legend to create a hilarious, tragic, fantastical portrait of this unlikeliest of protagonists. Hawkins saw his life story as a wild picaresque, and Binelli's novel follows suit, tackling the subject in a dazzling collage-like style.

At Rolling Stone, Binelli has profiled some of the greatest musicians of our time, and this novel deftly plays with the inordinate focus on "authenticity" in so much music writing about African-Americans. An entire novel built around a musician as deliberately inauthentic as Screamin' Jay Hawkins thus becomes a sort of subversive act, as well as an extremely funny and surprisingly moving one.

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