Grandmaster Flash (Joseph Saddler), né à la Barbades le 1er janvier 1958
Melle Mel (Melvin Glover), né le 15 mai 1962 à New York
Cowboy (Keith Wiggins)
Kid Creole (Nathaniel Glover)
Mr. Ness (Eddie Morris)
Rahiem (Guy Williams)
DJ Grandmaster Flash et son groupe the Furious Five font partie des groupes de hip-hop qui ont su explorer dans leurs musiques et leurs paroles de nouveaux horizons.
Le grand maitre éclair s’appelle en fait Joseph Saddler et est né à la Barbades le 1er janvier 1958 et a commencé dès l’adolescence, dans le Bronx, à mixer des disques.
A 19 ans, alors que la journée il étudie l’électronique dans un lycée technique, il traine le reste du temps dans le circuit disco local et développe une série de technique DJ ("cutting", "back-spinning", "phasing") toujours d’actualité dans le vocabulaire DJ d’aujourd’hui.
Flash n’a commencé a collaboré avec les rappers qu’aux alentours de 1977, et la première collaboration c’est faites avec le légendaire Kurtis Blow puis par la suite avec les Furious Five - Melle Mel, Cowboy, Kid Creole , Mr. Ness, et Rahiem.
Le groupe ne tarde pas à se faire un nom autour de New York, non seulement pour les qualités de DJ de Flash mais aussi par les prestations et les textes des Five.
Malgré leur popularité croissante, ils n’enregistrent pas de disques avant le succès du Rapper's Delight de Sugarhill Gang démontrant l’existence d’un marché pour la musique hip-hop.
Superrappin, est le premier single de Flash et les Furious Five, produit par le label Enjoy en 1979. Un an plus tard ils signaient chez Sugar Hill Records.
Grandmaster Flash and the Furious Five commencent chez Sugar Hill en 1980 avec Freedom, disque qui c'est vendu à plus de 50000 exemplaires suivi par Birthday Party.
En 1981 The Adventures of Grandmaster Flash on the Wheels of Steel a été le premier album où le groupe a su laisser son empreinte avec entre autre la fameuse technique de "cutting" de Flash qui a permis de créer des morceaux avec des chansons de Chic, Blondie et Queen.
En 1982, l’enregistrement suivant de Grandmaster Flash and the Furious Five, The Message, est encore plus révélateur. Pour la première fois le Hip hop véhiculait la vérité sociale et la réalité de la vie dans les ghetto.
Énorme hit, le disque à surtout le mérite de planter solidement les bases du rap en tant qu’expression musicale.
Après la polémique anti-cocaïne à propos de White Lines en 83, les relations entre Flash et Melle Mel s’assombrissent et le rapper quitte le groupe.
Grandmaster Flash, après une série d’albums solo They Said It Couldn't Be Done (1985), The Source (1986) et Ba-Dop-Boom-Bang (1987), réunie la formation originale des Furious Five à l’occasion d’un concert de charité au Madison Square Garden et profitant de cette reformation enregistre en 1988 un nouvel album, On the Strength.
En 1994, Grandmaster Flash and the Furious Five étaient de nouveau réunis dans le cadre d’une tournée avec Kurtis Blow et Run-DMC.
Monument du rap des eighties !
Voir le détail de l'album The message de Grandmaster Flash.
De la fièvre des premières block parties du Bronx de la fin des seventies au succès mondial des rappeurs de la seconde moitié des années quatre-vingt-dix, la ville de New York s'est affirmée comme le berceau du hip-hop. Grâce à un bouillonnement créatif hors normes, le rap new-yorkais a généré une quantité impressionnante d'artistes ― Wu-Tang Clan, Jay-Z, Grandmaster Flash, Beastie Boys, Nas, Public Enemy, Notorious B. I. G. ― et d'albums incontournables passés à la postérité, témoins de la richesse créative qui a longtemps animé les ghettos du Queens, de Brooklyn, de Harlem et du Bronx.
Cette musique incarne un style unique fait de fantasmes et de provocations, de réalisme social et d'engagement politique, sans tourner le dos au libéralisme américain.
A travers cent disques, New York State of Mind propose une rétrospective, des pères fondateurs aux rémanences actuelles en passant par les grands albums new-yorkais ayant révolutionné le rap.